Avant de prendre ses quartiers à l'Institut du monde arabe (IMA) de Paris, l'exposition du « Jameel Prize 2011 » était au Victoria & Albert Museum de Londres. Il faut dire que la compagnie saoudienne, dirigée par Mohamed Abdul Latif Jameel, avait déjà apporté son soutien financier aux travaux de rénovation de la salle d'art islamique du musée londonien, en 2006.
Désormais, le « Jameel Prize » veut mettre en avant les initiatives pour marier arts traditionnels islamiques et pratiques artistiques contemporaines. L'exposition regroupe les œuvres des dix artistes nominés pour l'édition 2011, originaires du Pakistan, des États-Unis ou encore d'Egypte : leurs œuvres sont visibles jusqu'au 26 février à l'IMA.
Désormais, le « Jameel Prize » veut mettre en avant les initiatives pour marier arts traditionnels islamiques et pratiques artistiques contemporaines. L'exposition regroupe les œuvres des dix artistes nominés pour l'édition 2011, originaires du Pakistan, des États-Unis ou encore d'Egypte : leurs œuvres sont visibles jusqu'au 26 février à l'IMA.
Des artistes du Moyen-Orient
Cette année, c'est Rachid Koraïchi qui a remporté les presque 30 000 euros de récompense. Son univers est en lien étroit avec la culture soufie. Il s’intéresse notamment au graphisme de manuscrits anciens. « Son œuvre est inspirée de la culture algérienne qui trouve son expression dans un art plus traditionnel en Égypte », explique Tony Stanley, conservateur en chef du département Moyen-Orient au musée Victoria & Albert.
Mais cette exposition est aussi l’occasion de découvrir des jeunes artistes dont c'est la première présentation dans des lieux aussi prestigieux. Noor Ali Chagani sort de l'Ecole des arts de Lahore. « C'est un jeune artiste avec beaucoup d'idées qui n'avait pas encore eu ses pièces exposées dans un grand musée occidental », continue Tony Stanley.
Il y a aussi des artistes plus âgés, à l'image de Rachid Koraïchi. Monir Shahroudy Farmanfarmaian est présentée comme la « Louise Bourgeois » de l'art islamique par Tony Stanley. « Elle travaille avec les miroirs depuis les années 1960, c'est une tradition en Iran », analyse le conservateur.
Autre artiste d’inspiration iranienne, Soody Sharifi. Il insère des personnages de l'Iran contemporain à des miniatures du XVe siècle. « Cela mélange les œuvres du passé et les visages de l'Iran d'aujourd'hui », poursuit M. Stanley.
Et l'engouement autour de cette exposition ne devrait pas faiblir car, pour le spécialiste, le marché de l'art pour les artistes moyen-orientaux commence à peine son essor depuis cinq ans. « Ce boom a révélé beaucoup d’artistes au travail très intéressant, il y a un renouveau d’intérêt pour eux à travers le monde », précise-t-il.
Exposition à voir jusqu'au 26 février à l'Institut du Monde Arabe, 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, Paris (5e).
Mais cette exposition est aussi l’occasion de découvrir des jeunes artistes dont c'est la première présentation dans des lieux aussi prestigieux. Noor Ali Chagani sort de l'Ecole des arts de Lahore. « C'est un jeune artiste avec beaucoup d'idées qui n'avait pas encore eu ses pièces exposées dans un grand musée occidental », continue Tony Stanley.
Il y a aussi des artistes plus âgés, à l'image de Rachid Koraïchi. Monir Shahroudy Farmanfarmaian est présentée comme la « Louise Bourgeois » de l'art islamique par Tony Stanley. « Elle travaille avec les miroirs depuis les années 1960, c'est une tradition en Iran », analyse le conservateur.
Autre artiste d’inspiration iranienne, Soody Sharifi. Il insère des personnages de l'Iran contemporain à des miniatures du XVe siècle. « Cela mélange les œuvres du passé et les visages de l'Iran d'aujourd'hui », poursuit M. Stanley.
Et l'engouement autour de cette exposition ne devrait pas faiblir car, pour le spécialiste, le marché de l'art pour les artistes moyen-orientaux commence à peine son essor depuis cinq ans. « Ce boom a révélé beaucoup d’artistes au travail très intéressant, il y a un renouveau d’intérêt pour eux à travers le monde », précise-t-il.
Exposition à voir jusqu'au 26 février à l'Institut du Monde Arabe, 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, Paris (5e).